Elle est située dans l’océan Atlantique, au large de la péninsule bretonne, à 8 km de la pointe du Raz, dont elle est séparée par le raz de Sein.
Son nom breton est Enez Sun.
Ses coordonnées géographiques sont : 48°2'17.02"N et 4°51'12.47"O.
Elle est située dans le Finistère et constitue, avec quelques îlots avoisinants, une commune dont le nom s’écrit alors Île-de-Sein. Ses habitants sont les Sénans.
Au XVIIe siècle, Louis XIV reconnaissait lui-même que Sein subissait les colères de la mer d'Iroise et offrait ainsi peu de ressources à ses habitants, d'où son refus de l'imposer.
L'île de Sein est située à environ 5 milles marins (8 km) de la pointe du Raz.
Elle fait partie d'une arête granitique dont la partie immergée se prolonge sur 25 kilomètres vers le large et forme la barrière de récifs appelée la chaussée de Sein. Cette chaussée s'interrompt un peu au-delà du phare d'Ar-Men.
L'île de Sein s’étend sur environ 2 kilomètres.
Elle forme un S inversé dont la partie centrale étranglée est large d'à peine 50 mètres.
L'est de l'île est occupé par le port et le bourg où est regroupé l'ensemble des habitations.
Le grand phare de l'île est situé à l'extrémité ouest.
L’île est bordée principalement par des plages de galets et de sable qui constituent un rempart fragile contre les tempêtes.
Des digues ont donc été construites pour éviter sa "destruction" pure et simple.
L'île (0,5 km2) est basse (altitude moyenne de 1,5 mètre) et dépourvue d'arbres.
Elle fut plusieurs fois presque submergée par des tempêtes (celles de 1830, 1868 et 1897 ont marqué de leur extraordinaire puissance, la mémoire de générations de Sénans qui étaient allés jusqu'à se réfugier sur les toits pour ne pas être emportés).
Elle se situe au milieu d'une zone de récifs très étendue et particulièrement dangereuse, la chaussée de Sein parcourue par des courants souvent violents qui dépassent 6 nœuds en vives eaux.
Située non loin d'un axe important de navigation commerciale entre la Manche et l'Atlantique, elle a été le témoin de nombreux naufrages de navires venus s'échouer sur sa barrière de récifs.
Au XIXe siècle, plusieurs phares ont été construits sur son pourtour, dont le plus célèbre est le phare d'Ar-Men.
Maruru56
Commentaires
bon dimanche ma douce
gros bisous